caguirofie

哲学いろいろ

 Elian #3

もくじ:2010-10-16 - caguirofie101016

3. De Tempore Mortibus (3)

C'était le même automne. J'envoyai un courier à Milica de la fenêtre de l'hôpital.
Milica, tu cherche Dieu partout à quelconque. L'éclair du soleil, le chant d'oiseaux, te sont du Dieu. Tu cherches la gaieté toujours. Quel bonheur ! Moi, je ne vois Dieu qu'à l'abîme de douleur ou qu'à l'instant de mourir. Quel malheur !
On guérit peu à peu à la gorge, mais on peut se tuer de nouveau. Dieu n'est plus Dieu pour moi. J'ai de la même douleur qu'avant d'avoir fait cette imbécilité-là.
Milica, tu ne le connaitrais point. Mais je ne sais arrêter cette peine.


Quand tu es avec moi, je suis gai; quand tu me quitte, je m'abîme.
Dieu m'avait quitté jadis. Il fut déjà trop tard à ma naissance. J'aspérais que la jolie saison ne me viendrait un jour. Je comptais seulement sur cette chose. Mais, il me semble que Dieu s'est dégagé durement de mes mains que je voulais appuyer sur Celui-là. Je pense que tes prières du matin et celles du soir soient: " Dieu, protégez-moi ! " Mais il n'a été nécessaire au fond du coeur pour toi pas un jour, d'être protégée. Je le connais bien.
Moi, au contraire, je prie: " Sans votre protection, je mourrais cet instant, O Dieu ! " Mes prières étaient, comme ça, toujours tristes. Mais, ai-je été sauvé même une seule fois ? J'ai seulement seize ans, et toujours je me trouve né sous la pire étoile du monde. Je ne peux plus penser sans malice comme des autres garçons. Je pense toujours de la mort.


Milica, je t'aime, plus que Prof. Isabel.
C'est peut-être, pourtant, inutile. A la guérison je sortirai de la ville comme un voyageur. Je voudrais rester à jamais sous une sombre nuage ou debout au bord d'une mer inconnue. La douleur d'une pensée m'appelle. Je ne sais même l'arrêter.


O nuages qui couvrent la ville de Milica !
Pourquoi êtes-vous si tordues ?
Sur le pont ou sous les arbres le long de rivière
Je ne vois pas de poissons brillants.
J'ai perdu la vue !
Tous les coins des rues et les fenêtres des bâtiments
Sont dans une ténèbre !


Je vais descendre
Dans mon coeur,
Dans les bâtiments...


Si le temps passais,
On se rencontrerais
Dans le château, à la ville de Milica !
Au revoir, Milica; Parceque j'ai presque guéri, ne viens pas me voir.


( à suivre:2010-10-19 - caguirofie101019 )